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LivresMémoires de physique et d'histoire naturelle • ADDITIONS ESSENTIELLES. Tenant lieu d ERRATA.
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ADDITIONS ESSENTIELLES. Tenant lieu d’ ERRATA.
L’AIR qui touche immédiatement la flamme (le calorique lumineux) dans les 
combustions, en est subitement modifié. En effet, sa masse en est d’abord 
dilatée ; mais ses molécules intégrantes, que le feu ne saurait pénétrer, se 
trouvant de toutes parts environnées par un fluide violemment répulsif, en sont 
fortement comprimées, et dans l’instant même une partie de ces molécules 
s’enchaînant par la combinaison avec la portion de calorique qui les touche, est 
aussi-tôt transformée en gaz. (pag. 204, n° 3)
 

De là naît la cause de ce qu’une partie de l’air employé à la combustion, parait 
absorbé ou détruit ; son volume après le refroidissement étant diminué d’une 
manière remarquable. De là, encore, la nécessité du renouvellement, par un 
courant quelconque, de l’air qui entretient la combustion. Sans quoi, une masse 
d’air forcée de rester autour du corps embrâsé, se transformerait bientôt et 
totalement en gaz, et cesserait aussi-tôt de maintenir l’application du 
calorique lumineux, ce qui ferait cesser l’embrâsement.
 

Ainsi, Pag. 192, n°. 241, lig. 11, lisez : Pénètre cet air malgré sa résistance, 
le dilate dans l’ins- [instant] 

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